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Articles

Affichage des articles du mars, 2010

Le monde de l'art haitien en deuil

Wilson Bigaud s'en est allé Wilson Bigaud était l'un des derniers survivants de l'exaltante expérience de création artistique du Centre d'Art, fondé en 1944 par l'américain Dewitt Peters, principal artisan de la formation et de l'émergence des premiers grands plasticiens haïtiens. Avec sa mort, la peinture haitienne perd l'un de ses plus grands représentants, alors qu'elle était déjà orpheline d'autres grosses pointures internationalement connues. Resplendissants de réussite, André Pierre, Gesner Armand, Néhémy Jean, Louisiane St-Fleurant et Alix Roy (victime du tremblement de terre) sont décédés ces dernières années. Le célèbre artiste Wilson Bigaud, 85 ans, l'un des maîtres de la peinture haïtienne, est décédé des suites d'un malaise, le lundi 22 mars 2010, aux premières heures dans sa résidence de Vialet, une section communale de Petit-Goâve (68 km au sud-ouest de Port-au-Prince).Opéré des yeux et souffrant d'hémorroïdes, il avai
La maison d'édition parisienne Le Serpent à plumes publie une revue hors-série Spécial Haïti, au bénéfice d'un hôpital de Port-au-Prince. Une action humanitaire doublée d'un projet culturel qui permet de mieux saisir la réalité de cette île caribéenne. Nathalie Fiszman, directrice littéraire, répond à LEXPRESS.fr.  Pourquoi la maison d'édition du Serpent à Plumes a-t-elle tenu à participer au mouvement de solidarité avec Haïti? Etant donné le nombre d'auteurs haïtiens présents dans notre catalogue, -comme Dany Laferrière qui a publié sept ouvrages chez nous- je me suis dit que nous pouvions difficilement rester les bras croisés. Et que nous avions une sorte d'obligation à mener une action éditoriale pour Haïti. Dès le lendemain du tremblement de terre , j'ai donc proposé à nos auteurs l'idée de cette revue dont les bénéfices sont destinés à l'hôpital de la Communauté haïtienne, situé à Pétionville, un quartier de Port-au-Prince. Cet ét
Bélo, artiste haïtien Actuellement en France, Bélo, 30 ans et très populaire en Haïti, veut participer à la reconstruction de son pays, après le séisme. Bélo , artiste haïtien en tournée en France, est une mégastar. Mais il a su rester proche de ses racines. A peine évoque-t-il "la chance qu'il a eue de pouvoir aller à l'école à Port-au-Prince", qu'il ajoute: "en quatorze ans d'études, j'ai moins appris que ma nièce, scolarisée en France, depuis cinq ans". Quand le chanteur évoque le séisme , il succombe à l'émotion. Il n'était pas chez lui "ce 12 janvier". Loin des siens, loin de sa "base" de Pétionville, un quartier de Port-au-Prince, il se trouvait en tournée en Guadeloupe lors du tremblement de terre. "Cela m'a fait plaisir qu'on parle d'Haïti", lance t-il, bien que l'île se présente sous un bien mauvais jour. "On parle toujours de mon pays en mal: on ne relève jamais
DISSIP : Le nouveau né du Compas Direct Gazzman Couleur - Co-fondateur & chanteur principal Gabriel Laporte - Co-fondateur & premier guitariste Patrick Pluviose -  Guitare rihtmique  rythmique Marc "Sexy Beef" Celestin Jr. -         Bassiste  Lesly "T-Doo" Charles - Gongist Jean Baptiste Louis - Percussion Ricot "T-Tanbou" Amazan -  Percussion (Congas) Michel "Dobodo" Yves Clement - Keyboardist

JOURNÉE D'HOMMAGE EN MUSIQUE AUX MILITANTES FÉMINISTES TUES PAR LE SÉISME

Le groupe Boukman Eksperians un ténor dans le monde musical haïtien. Ici les deux principaux leaders de ce groupe le couple Mimose Beaubrun dit Manzè et de dos Théodore Beaubrun Junior dit Lòlò accompagnés de l'artiste Fabienne Denis chemise noire et en complet noir lisant son texte Mailé Alphonse fille unique de Magalie Marcelin l'une des trois dirigeante tuée par le tremblement de terre elle a rendu hommage au courage et l'engagement de sa mère dans la lutte pour la démocratie et la parité des sexes en Haiti Les jeunes artistes de Boukman Eksperyans lors des manifestations en l'honneur des militantes féministes tués dans le séisme du 12 janvier 2010.
CINÉMA  : Mideleine  Lu bins, la première actrice porno connue de la communauté haïtienne du Canada Mideleine Lubins a eu l’audace de briser un tabou en devenant la première actrice de porno connue dans la communauté haïtienne de Montréal. La jeune femme qui, est pourtant mère d'un enfant, avions-nous appris, s’est illustrée en jouant le rôle principal dans un long-métrage intitulé «Men rat la», l’équivalent en français de «Voilà la pute!». Ce film produit, et scénarisé en partie, par Carine Delerme, l’ex-épouse du pionnier du jeune cinéma haïtien, Reynald Delerme alias Baba, met la Montréalaise en vedette en la faisant passer pour quelqu’un ayant fui le Québec dans l’unique but de multiplier ses conquêtes sexuelles en Floride. Avide de «performance sexuelle» Prétextant que les Montréalais d’origine haïtienne offrent «un service en-dessous de la moyenne», la jeune femme en chaleur a fait le saut vers Miami pour se rendre compte finalement, à sa grande surprise, à en croir